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DMLA sèche et DMLA humide, quelle différence ?

La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age est une pathologie de la rétine de plus en plus présente mondialement. En France on estime qu’elle concerne  10-12% des 55-65 ans et jusqu’à 25% chez les plus de 75 ans.
Cette atteinte touche la région centrale de la rétine : la macula, et le plus souvent les deux yeux. Elle est acquise (le tabac et l’exposition au soleil sont les deux principaux facteurs de risque), non héréditaire et non douloureuse. Le patient garde une certaine autonomie dans ses déplacements mais ne peut plus lire, ni conduire.
Quels sont les signes d’alerte ?
En pratique, les patients sont invités à tester leurs yeux séparément : cachez un œil et  regardez une porte, un tableau ou une grille de mots croisés. Si l’objet observé se déforme vous devez consulter. Certain patient présentent aussi des difficultés à lire de près avec un chevauchement des mots ou la disparition de certaines lettres. Ces signes doivent aussi vous alerter.
Comment se passe la consultation ?
Après la mesure de votre acuité visuelle, l’examen du fond d’œil au microscope ou via des rétinophotos sera proposé. Un complément par OCT (Tomographie à Cohérence Optique) est très souvent réalisé pour le dépistage, le diagnostique et le suivi des patients.
En cas d’hémorragie votre ophtalmologiste peut être amené à réaliser une angiographie. Cet examen consiste à vous injecter un produit de contraste, dans la veine du bras afin d’identifier les anomalies vasculaire responsables des hémorragies rétiniennes.
Le bilan est non douloureux, la seule contrainte étant la dilatation des pupilles qui contre indique la conduite et entraîne une vision floue dans les heures qui suivent.
Deux formes : la DMLA sèche et la DMLA humide
La DMLA sèche est une forme atrophique. La macula va s’amincir jusqu’à la perte des photorécepteurs  entrainant une baisse de vision dans le champ visuel central. Ce « scotome » est perçu comme une tache ou une zone de flou visuel. L’évolution est lente et bien qu’il n’existe pas de traitement curatif, la surveillance est indispensable. Une DMLA peut être sèche mais devenir humide avec les années.
La DMLA humide est une forme exsudative. Moins fréquente, elle se caractérise par l’apparition de néo vaisseaux intra ou sous rétiniens. Ces vaisseaux anormaux peuvent saigner, ou créer de l’œdème dans la rétine. La dégradation de la fonction visuelle sera plus sévère mais il existe des traitements pour enrailler leur développement.
Quel traitement ?
A savoir qu’il n’existe pas de traitement curatif, on ne guéri pas de la DMLA on cherche à stopper son évolution. D’où la nécessité d’un dépistage précoce : plus tôt on traite l’œil, meilleure sera la récupération visuelle.
L’Injection Intra Vitréenne (IVT) est devenue le traitement de référence de la DMLA exsudative en raison de son efficacité pour prévenir la chute de l’acuité visuelle. Il existe plusieurs antis VEGF. Le traitement par laser PDT (Photothérapie dynamique) peut être proposé en complément, selon la forme de la lésion et sa localisation.
Dans tous les cas, si vous souffrez des symptômes énoncés plus haut, une consultation avec un ophtalmologiste est recommandée. Vous pouvez le faire chez Direct Ophtalmo Montparnasse au 0142024200 ou via Doctolib.

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