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Quelques gouttes dans les yeux et plus besoin de lunettes ? Bientôt une réalité ?


Une vraie révolution serait-elle en marche ? Sera-t-il possible de se passer de vos lunettes pour corriger votre myopie à condition d’instiller chaque jour quelques gouttes de collyre dans vos yeux ? C’est le point de vue de chercheurs en ophtalmologie israéliens qui ont présenté leurs résultats en février dernier lors d’une conférence de presse par la voix du Dr David Smadja, chef de service de l’équipe de recherche.
Qui pourrait en bénéficier ?
Les chercheurs pensent que tous les défauts de vision pourront en bénéficier ; les myopes et les hypermétropes pour commencer. Les patients presbytes pourraient aussi avoir la sensation de retrouver leur vue d’avant car ces gouttes pourraient permettre de voir net à plusieurs distances différentes.

Comment ces gouttes fonctionnent elles ?
Sur ce point, les chercheurs ont donné très peu d’information malheureusement. Ces gouttes oculaires seraient composées de nanoparticules et auraient une action directe sur la cornée des patient, peut être en en faisant varier l’épaisseur et donc la forme et la puissance. Ces gouttes seraient « personnalisées » en fonction du défaut visuel de chacun des patient et c’est leur utilisation prolongée et régulière qui permettrait de « nettoyer, désinfecter et traiter » les cornées des patients.
Où en sont les tests des chercheurs israéliens ?
Depuis deux ans, l’équipe teste les gouttes mises au point, appelées « nano-drops » sur des cochons et les résultats semblent très prometteurs ; la vue des animaux s’améliorerait très nettement. Les essais clinique sur l’homme devraient commencer dans les mois à venir ont promis les chercheurs.
Des questions tout de même ?
Certains scientifiques de haut rang comme le Dr Daniel Bloch, médecin du travail au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) rappellent que ces nanoparticules ne sont pas sans risque pour la santé. Dans ce cas-là, les nano-drops instillées dans l’œil pourraient passer dans le conduit lacrymal, le conduit nasal puis dans tout l’organisme du patient.
La plus grande prudence reste donc de mise pour le moment, mais le principe tout à fait novateur est à suivre de près !

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