Skip to content

La cataracte au laser, est-ce un vrai mieux ?

Souvent les ophtalmologistes sont confrontés à des patients qui souhaitent être opérés de leur cataracte au laser uniquement, gage selon eux d’une chirurgie moins invasive et plus moderne. Qu’en est-il réellement ?
Une cataracte en cours d’évolution se traduit pas une baisse de vision et de contraste monoculaire ou binoculaire due à l’opacification progressive du cristallin.
Quand la gêne ressentie par le patient devient trop importante, il faut retirer ce cristallin qui n’est plus transparent pour le remplacer par un implant intra oculaire par l’intermédiaire d’une micro-incision. Cette chirurgie peut être assistée au laser depuis quelques années, est réalisée en ambulatoire, dure 10 à 15 minutes la plupart du temps et elle peut être pratiquée dans une clinique ou dans un hôpital.

La femtocataracte est la chirurgie de la cataracte assistée par un laser femtoseconde dédié. Ce laser est une aide pour le chirurgien pour réaliser en amont des étapes de la chirurgie de manière automatisée et reproductible ; soit découper la capsule antérieure et ensuite fragmenter le cristallin soit faire en plus le tracé des incisions cornéennes. Les incisions de la cornée ainsi que la découpe du cristallin étaient avant réalisées avec un bistouri et une pince.

La cataracte au laser présente donc l’avantage d’être sécuritaire et extrêmement précis : cela permet au chirurgien d’avoir des étapes opératoires en moins et d’utiliser moins d’ultrasons pour extraire le cristallin.
En pratique, les bénéfices pour le patients sont l’objet de nombreuses études ; la prédictibilité des résultats visuels post opératoires est meilleure en particulier. Cependant, cela justifie-t-il à lui seul le surcout financier supporté par le patient ? Le temps de l’intervention est aussi allongé.
Pour le moment en France, 5 lasers permettent ces chirurgies de la cataracte au laser : le Catalys de chez Johnson et Johnson Vision, le LensAR de chez Inc., le LenSx de chez Alcon, le LDV 8 de chez Ziemer et le Victus de chez Bausch et Lomb & Technolas.

Back To Top